Après sept ans passés sur le territoire français, ses proches et sa famille commencent à lui manquer. Il découvre l’OFII en faisant quelques recherches sur internet et décide d’entamer les démarches pour retourner au Mali. “Le dispositif de l’OFII est important pour des étudiants ou des jeunes diplômés comme moi. Quand on vit en dehors de son pays, on perd contact avec les réalités de là-bas et on décroche aussi avec son réseau professionnel.”

Selon lui, beaucoup d’étudiants africains formés en Europe ne rentrent pas chez eux alors qu’ils sont des maillons essentiels du bon développement socio-économique de leur pays d’origine. S’il admet que la recherche d’emploi est difficile et que les salaires sont souvent bien plus bas que les salaires européens, Yaya encourage ses compatriotes à revenir travailler dans leurs pays d’origine.

L’importance du réseau est cruciale au Mali et c’est à ce niveau là que l’aide de l’OFII lui a été précieuse. “L’OFII a des contacts au sein des entreprises et des organisations [...] Elle est aussi utile dans son accompagnement. L’OFII aide les jeunes diplômés à monter un dossier, refaire un CV, préparer les entretiens d’embauche et rencontrer des organisations.”

A 32 ans, Yaya ambitionne de travailler au sein d’organisations internationales humanitaires. Pour l’aider, l’OFII lui a financé une formation d’anglais à Accra au Ghana. En ce moment il est en stage au sein de Care International, une organisation internationale qui intervient dans 710 villages au Mali pour mettre en place des aides quant à la nutrition des enfants, l'agriculture familiale et l’assainissement.