« Grâce à l’OFII, j’ai pu trouver un emploi à mon retour. Sans eux, cela aurait été plus difficile »
Lionel a grandi à Yaoundé au Cameroun. Après un bac ES au lycée français, il part faire ses études supérieures en France. Rien de plus logique pour lui : son frère et ses amis y sont déjà installés. | Lionel envisage ce voyage comme une expérience européenne, l’opportunité de suivre un cursus universitaire prestigieux mais il ne projette pas de s’installer définitivement en France. |
A son arrivée en 2009, il a un premier contact avec l’OFII lors d’une visite médicale pour l’obtention de sa carte de séjour. C’est là qu’il prend connaissance des aides proposées pour le retour volontaire.
En 2016, après avoir complété une licence en économie-gestion et un master en administration publique, il candidate pour une aide à la réinsertion par l’emploi et trouve un poste en tant que conseiller au pôle Campus France du Cameroun. “Grâce à l’OFII, j’ai pu trouver un emploi à mon retour. Sans eux, cela aurait été plus difficile”, raconte Lionel. A son retour, l’OFII a même pris en charge la moitié de son salaire pour rendre la réinsertion plus facile dans le service public camerounais.
Son quotidien consiste maintenant à accompagner les futurs étudiants qui voudraient rejoindre le système d’enseignement supérieur français pour un stage, un séjour d’étude ou une thèse doctorale. Lionel est heureux d’avoir retrouvé ses proches et de pouvoir, à son tour, se mettre au service des autres. “Le Cameroun c’est le pays de la chaleur africaine. On se retrouve dans la joie.”
Lionel a aujourd’hui 25 ans. Il aimerait rejoindre prochainement le Programme National du Développement Participatif encadré par le ministère de l’Economie.