« J’aime la ville où je suis né et où j’ai grandi »
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Sans emplois, Armen Seyranyan et sa femme quittent l’Arménie en 2014 pour tenter leur chance en France. Après dix-sept mois de recherche infructueux à Marseille, le couple souhaite rentrer dans leur ville natale, | Tcharentsavan, dans la région de Kotayk en Arménie. Ils ont laissé là un local, fermé pendant leur séjour en France, et voudraient ouvrir un magasin d’alimentation générale. |
Armen découvre alors l’existence de l’OFII via la communauté arménienne de Marseille et soumet tout de suite son projet de commerce à l’organisme qui l’accepte. Grâce à l’OFII, le couple finance son retour au pays et Armen peut acheter deux réfrigérateurs, un hachoir pour la viande, une scie, une balance, une machine pour couper la viande, une autre pour emballer les produits ainsi qu’un premier stock de marchandises.
Son magasin est aujourd’hui bien fourni. Il propose des oeufs, du poisson, de la viande, de la charcuterie et il a pu fidéliser une clientèle régulière. Armen et sa femme ont aussi renoué avec leurs proches et ils passent du bon temps entre amis à jouer au nardi, un jeu arménien.
“J’aime la ville où je suis née. Je conseille à tous les Arméniens qui voudraient travailler dans leur pays de faire appel à l’OFII”, dit-il. A 37 ans, Armen sera bientôt papa et il aimerait ouvrir un salon de coiffure pour sa femme.