« L’OFII m’a vraiment encouragé à aller de l’avant dans mon métier. [...]. Aujourd’hui j’ai deux apprentis qui se forment comme moi je l’avais été. »
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| Dans l’espoir de trouver une meilleure situation d’artisan menuisier en France, Apollinaire décide de quitter le Cameroun en 2010. Malheureusement, à son arrivée, il est très mal accueilli, même par ses proches vivant déjà dans l’hexagone. “J’ai vu tout s’effondrer”, confie-t- il. | Livré à lui même, il se retrouve à la rue. C’est lors d’un passage à Médecins du Monde, qu’il prend connaissance des aides au retour volontaire proposées par l’OFII. Et après un temps de réflexion, il décide de candidater. |
A son retour au Cameroun, Apollinaire est heureux et soulagé de retrouver sa femme. Sa tante et sa soeur l’accueillent chaleureusement et toute sa famille lui apporte un grand soutien moral.
Apollinaire récupère alors son atelier de menuiserie et se remet au travail. “Au départ, j’avais honte de rentrer. J’avais peur qu’on se moque de moi d’avoir tout risqué pour l’Europe sans parvenir finalement à m’y intégrer”, raconte-t-il.
L’OFII l’a aidé à se réinstaller dans une maison, facilitant ainsi sa réinsertion mais aussi à se fournir en matières premières pour faire tourner son atelier. “L’OFII m’a vraiment encouragé à aller de l’avant dans mon métier. [...]. Aujourd’hui j’ai deux apprentis qui se forment comme moi je l’avais été.” Grâce à ces aides, Apollinaire peut subvenir aux besoins de sa famille, envoyer ses enfants à l’école ou l’hôpital lorsqu’ils sont malades. L’accompagnement ne s’est d’ailleurs pas arrêté là et l’OFII continue de suivre de très près son parcours et continuera à le soutenir à travers les différentes étapes de son projet professionnel.
Apollinaire, 35 ans, rêve aujourd’hui d’ouvrir une scierie et acheter des machines pour agrandir son atelier.
