« J’appréhendais mon retour au Mali mais l’OFII a tenu toutes ses promesses »
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Jeune agriculteur, Adama Diara décide de quitter sa région de Kiloukoro pour partir vers l’Europe en 2007. Il espère trouver un travail et apporter une aide financière à sa famille. Malheureusement, pendant ses quatre années passées en | Espagne, il ne trouve que quelques emplois précaires dans des exploitations agricoles de la province d’Almería puis se retrouve sans emploi pendant deux ans. |
Désespéré, Adama décide de poursuivre son périple jusqu’en France. Il s’installe en région parisienne, à Sevran-Beaudottes puis à Aulnay-sous-Bois, et commence à travailler dans une ferme d’élevage de bovins, volaille et moutons. Sa situation est encore très fragile, il tombe malade et finit par perdre son emploi. Après huit mois de convalescence, il ne lui reste plus rien de ses économies.
Ses douleurs persistant, Adama souhaite rentrer au Mali. C’est alors qu’il décide de contacter l’OFII: “Je leur ai expliqué que j’avais envie de réaliser un projet dans le maraîchage et l’élevage”, précise-t-il.
Après quelques négociations, un accord est conclu. L’OFII décide de prendre en charge son retour et le soutient dans sa réinsertion par la création d’entreprise: un budget lui est alors versé en trois fois pour l’aider à mettre en place son projet de ferme agricole. “Le premier versement m’a permis d’acheter des moutons, des outils, de quoi faire une clôture mais aussi une moto pour pouvoir me déplacer. (…) maintenant je suis indépendant !”
Aujourd’hui, Adama a 33 ans. Il travaille avec ses frères dans sa ferme, il joue au foot avec ses amis, cultive son jardin et profite de la nature. Plus tard, il aimerait étendre son projet et vendre lui-même les produits qu’il cultive. “J’appréhendais ce qui allait se passer une fois rentré chez moi, mais l’OFII a tenu toutes ses promesses”, se réjouit-il.