« J’ai réalisé mon rêve d’enfant en Tunisie »
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Après une année d’étude en génie civile en Roumanie, Mohamed arrive en France en 2012. En quittant la Tunisie, il pense trouver le paradis, gagner de l’argent et en faire profiter ses proches. La réalité est toute autre. | Après l’expiration de son visa d’un an, sa situation se dégrade. Mohamed habite chez son frère et travaille dans le BTP. Sans aides sociales, la vie est très chère et difficile. Alors, la Tunisie commence à lui manquer. |
Un jour, sa copine - à qui il confiait sa nostalgie – lui parle d’un article qu’elle a lu dans un journal sur l’aide au retour volontaire. Malgré sa méfiance, Mohamed décide de se renseigner directement à l’OFII. Et quand on lui parle des aides à la réinsertion, il repense tout de suite à son rêve d’enfant : devenir agriculteur en Tunisie.
En février 2016, il dépose son dossier à l’OFII. En avril, il rentre. « Tout a été très vite. L’OFII m’a payé les billets de train, d’avion et de bus. Une fois sur place, j’ai retrouvé ma mère, mes amis, j’ai renoué avec mes souvenirs, mes habitudes. J’étais triste de quitter ma copine. J’ai vite oublié la France car j’avais un nouveau projet », raconte Mohamed.
Il se met vite au travail. L’aide de l’OFII lui permet d’acheter du bétail. Avec ses petites économies et celles de sa mère, il reprend une ferme et ouvre une épicerie à Sers, dans le nord-ouest de la Tunisie.
Pendant les mois qui ont suivi son retour, une personne de l’OFII l’aide et le conseille sur place. Grâce à l’aide à la réinsertion, il suit aussi une formation d’éleveur. « Tout cela m’a permis de rentrer la tête haute », confie-t-il.
A 24 ans, il a de nouveaux projets d’agrandissement.